Rencontre avec l’intrépide navigateur français : Benjamin Dutreux
- Mathieu Mgrt
- 25 juin
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 juil.
Déterminé à toucher du doigt une dépression tropicale pour bénéficier d’un précieux gain de temps lors de son dernier Vendée Globe, Benjamin se retrouve seul au beau milieu du Pacifique avec des voiles mises à rude épreuve.

Le vent s’engouffre violemment. Le bateau est repoussé au-delà de ses capacités. Si le skippeur de l’Île d’Yeu tient bon, les voiles quant à elles finissent par se déchirer, en pleine nuit. Un morceau de tissu resté accroché au sommet du mât virevolte dangereusement et pourrait bien abîmer le reste de l’équipement. Ça tangue, mais pas le choix, il faudra monter le décrocher et réparer la casse. Benjamin préfère attendre les premiers rayons de soleil pour grimper là-haut, 29 mètres tout de même, et aucune autre solution devant lui. « Arrivé au sommet, je me faisais bouger dans tous les sens, taper contre le mât, envoyer dans les voiles. Je me sentais vraiment petit », se rappelle-t-il, mais en compétition, le skippeur français occulte tout, à commencer par la peur. Rencontre avec l’intrépide navigateur français, en pleine préparation pour sa prochaine course au large.



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