Presse écrite


Surf Session Magazine

N°384 // Aux origines du style
w/ Lee-Ann Curren, Sofi Loewy
Le surf est industriel et mondialisé. Cela n’empêche en rien chaque pays ou culture de développer un rapport particulier à la glisse et en y regardant de plus près on se rend compte qu’il est souvent unique. Les années, la société, la religion, la jeunesse, les arts et tout ce qui constitue la genèse d’une scène locale entre en considération avec un rôle parfois déterminant que les vagues en elles-mêmes. A l’abri des codes et des injonctions déconnectées de leur réalité, chaque pays façonne un type de surf à un rythme bien singulier. Au coeur de ces profonds changements, on trouve bien souvent des esprits passionnés ayant grandi entre deux pays, deux continents. C’est le cas pour Sofia Loewy ou pour Lee-Ann Curren. Il s’agit de deux surfeuses qui cumulent les influences et en profitent pour développer, elles aussi, une histories et un surf à part, à cheval entre plusieurs manières d’exister sur des territoires.
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Surfeuses N°10 // L'ascension
w/ Michelle des Bouillons
Les géantes de Nazaré mettent volontiers les athlètes sur un pied d’égalité. Pour autant, elles ne font pas de cadeaux aux têtes brûlées qui auraient l’idée de se lancer. Derrière les exploits ou wipe-out dantesques, des parcours semés de doutes et d’excès qui invitent plus d’un équipage à retourner ramasser des coquillages. Sûrement pas le quotidien de Michelle des Bouillons, figure inextinguible du surf franco-brésilien qui, après un parcours peu commun, s’apprête à entrer tout feu tout flamme dans la légende.

N°383 // Addiction de taille
w/ Jade Magnien, Laura Coviella, Hermine Bonvallet
La hauteur des vagues est l’un des rares domaines dans lequel les imprécisions douteuses sont vraiment prises très au sérieux. On s’exprime en mètres, feet, (double) overhead, en étages, voire en immeuble. Toujours à l’œil. Mais on parle aussi de chargeurs à l’eau qui flirtent avec les limites du raisonnable et d’autres prouesses qui ont de quoi laisser pantois. Les chargeuses sont, quant à elles, moins nombreuses et souvent noyées dans la masse. Passé overhead ou trois étages, elles sont pourtant une poignée à dorer le blason du surf de gros, entraînant dans leur sillage et jusqu’au line-up des valeurs bienveillantes, de l'égalité, de l'inclusivité. Il s'agit d'un surf comme on l’aime, toujours aussi imprécis, mais dans lequel la hauteur importe finalement si peu. Tant qu'elles aiment, elles descendent des montagnes d'eau. Jade, Laura, Michelle et Hermine font partie de ces filles qui dévalent les énormes déferlantes.

N°386// GOOD MORNING KHAO LAK !
w/ Athiya Ramee Junprasert
Quand les grands noms inscrivent leurs initiales dans la légende en déferlant jusque sur les réseaux sociaux, d’autres, à l’inverse, écrivent l’histoire du surf à l'abri des regards, sur les petites lignes tranquilles juste en bas de chez eux. Dans ce sport, les plus beaux récits ne naissent pas nécessairement au creux des vagues de renommée mondiale. Cette approche pourrait écarter non seulement l’immense majorité des spots de la planète mais également des personnes parmi les plus inspirantes, qui ne vivent elles aussi que pour la passion des vagues. Parmi elles : Athiya « Ramee » Junprasert, longboardeuse émérite qui a gravé son nom dans la scène surf asiatique, tandis que personne ne l’attendait. Envisageons une petite rencontre de cette icône discrète, militant pour un développement raisonné du surf dans en Thaïlande.

N°387 // HORS ZONE
w/ Jérôme & Liam Sahyoun, Marco Mignot
C’était quand votre dernière « première fois » en surf ? Entendez : la dernière fois que vous avez tenté quelque chose que vous ne maîtrisez absolument pas ? Puisqu’il y a un début à tout, le surf de gros ou le tracté ne font pas exception. Que l’on ait le courage de sortir de sa zone de confort pour explorer ce qu’il y a autour, très bien, la nature humaine est ainsi faite. Mais qu’en est-il des personnes dont la zone de confort s’étend déjà jusqu’aux limites du raisonnable ? Entre courage et folie, la limite est parfois ténue.
Surf Cities

N°2 // Contre-cultures
w/ Guillaume Le Goff
Hissés depuis toujours au rang de phénomènes contre-culturels, le surf et le skate se sont naturellement dotés de codes qui évoluent avec les générations : mode, musique, arts, métiers ou encore revendications sociales et écologiques, tout y passe. Quand elles sont portées par un vent de créativité, ces deux communautés se révèlent riches et complémentaires, avec de très belles histoires à partager. Et c’est précisément le but du Paris Surf & Skate Film Festival, qui propose chaque année un tour d’horizon des plus belles initiatives du moment. Rencontre avec l’un de ses fondateurs, Guillaume Le Goff, acteur et visionnaire incontournable de la glisse parisienne, mais surtout fin connaisseur de ces disciplines devenues phénomènes de société.

N°2 // La major de la Prom'
w/ Marina Correia
« La métisse qui skate », « la meuf trop forte en longboard », ou encore « la championne du monde » sont les réponses que l’on obtient en demandant aux niçois et niçoises si « Marina Correia » leur dit quelque chose. On notera une certaine évolution dans les réponses au fil des années, qui en disent long sur le travail accompli par la skateuse franco-capverdienne. Non seulement pour se constituer un palmarès exceptionnel, mais aussi pour se construire en tant que femme, affirmer son identité, dans un milieu où les stéréotypes ont la peau dure. Si elle est aujourd’hui arrivée au sommet de sa discipline, ce n’est pas uniquement grâce à son talent, mais aussi grâce à sa personnalité solaire, rayonnante qui embarque tout le monde dans son sillage. Son secret n’en est pourtant pas un : « être soi-même ». Rencontre avec une nouvelle icône qui tombe une à une les barrières sociales avec agilité, vitesse et ce qu’il faut d’agressivité.

N°2 // Go for eat !
w/ Juan Arbelaez
Il y a une chose fantastique avec la Colombie, c’est sa capacité à nous faire rêver. Avec ses grandes villes, ses montagnes, sa jungle, ses immenses étalages de fruits et légumes approvisionnant les meilleures tables locales. Laissez-vous guider par le son des vagues et vous pourriez bien tomber sur l’un des nombreux spots de surf isolés du pays. La Colombie étant bordée par l’océan Pacifique et la mer des Caraïbes, les vagues colombiennes réservent quelques belles surprises aux voyageurs les plus curieux. C’est à se demander ce qui a bien pu pousser Juan Arbalaez à quitter les cuisines de Bogota pour celles de Paris à l’âge de 18 ans. La promesse d’une vie bouillonnante ? Ça n’a pas loupé. Rencontre avec Juan Arbalaez, un chef créatif, fonceur et sportif, à qui peu de choses semblent inaccessibles.

N°2 // De Paris au Costa Rica
w/ La Gilded Iguana Family
Cueillir cette mangue qui dépasse du jardin voisin, faire déguerpir ce singe un peu trop curieux. Regarder cet iguane traverser nonchalamment la route, puis se faire embarquer dans la frénésie d’un tuk-tuk, direction le spot de surf le plus proche. Le Costa Rica est de ces endroits sur terre où rien ne se passe comme en France, et c’est précisément ce qui, il y a des années de cela, attira la Charlène et sa famille dans le nord-ouest du pays, au cœur de la jungle. Happée par les rencontres et la riche culture costaricienne, la famille parisienne se retrouve alors aux manettes d’un petit hôtel des années 70 nommé The Gilded Iguana. Leur approche pour la suite ? Faire de la place, se laisser du temps, s’adapter à la nature et se faire confiance mutuellement. Rencontre avec Charlène, la jeune moitié du duo mère-fille désormais aux manettes de cet établissement hors du temps, sans doute l’un des plus cools du pays.

N°2 // Un shaper dans la ville
w/ Félix de Polypus Surfboards
Dans la Californie du milieu des années 50, le milieu du surf est en ébullition, prêt à conquérir le monde. Et pour cause, les traditionnelles planches en bois, héritage des rois polynésiens, laissent place à des formats plus courts, plus légers et plus maniables. Leur concept est simple : des pains de mousse polyuréthane taillés, renforcés de fibre de verre et de résine afin qu’ils deviennent surfables. Une technique d’après-guerre si efficace qu’elle demeure inchangée de nos jours. Alors oui, en shape aussi, on peut parler de savoir-faire historique, de méthodes traditionnelles et d’artisanat local. Exemple avec Félix de Polypus Surfboards, qui en plus de faire honneur à ce métier-passion (il fait tout lui-même), incarne une forme de renouveau dans la culture surf en étant le seul shaper d’Île-de-France. Nous avons pris le temps de discuter avec lui de ses créations « made in Paris », des planches aussi belles qu’inattendues.

N°2 // No waves ? No problem !
w/ Hortense et Thomas de CSR Paris
Sur la côte ouest des États-Unis du début des 60’s, la culture skate monte en influence. Elle prend possession des rues avec le soutien salutaire de scène surf locale, déjà mondialement reconnue. Cette dernière trouve dans ces nouvelles planches à roulettes une alternative géniale pour rider les jours sans vagues. La complémentarité de ces deux disciplines, pourtant bien distinctes, contribue aujourd’hui au rayonnement de la glisse dans nos vies. Mais imaginer qu’un jour elles puissent fusionner en une seule ? Impossible. C’est pourtant ce qui est en train d’arriver avec l’apparition providentielle des surfskates, planches au potentiel immense, dont le collectif parisien Concrete Surf Rider est devenu l’ambassadeur en France. Rencontre avec Hortense et Thomas, fers de lance de ce collectif visant à développer ce nouveau chapitre de la culture glisse.

